Des chercheurs viennent de démontrer l’efficacité d’une procédure de réanimation cardiaque révolutionnaire appelée « double défibrillation externe séquentielle » ou DSED. Depuis qu’elle a été adoptée par la Nouvelle-Zélande en janvier dernier, cette technologie a amélioré sensiblement le taux de survie des personnes victimes d’arrêt cardiaque.
Rappelons que lorsque l’activité électrique du cœur est perturbée, ses battements deviennent désordonnés, inefficaces et peuvent cesser. Malheureusement, l’approche standard de défibrillation reste inefficace dans 20 % des cas, lorsque les patients présentent une fibrillation ventriculaire ou une tachycardie ventriculaire sans pouls.
La DSED a ainsi permis de sauver la vie de personnes atteintes de ces deux troubles ventriculaires. Selon les données statistiques, cette technologie a doublé leur chance de survie.
Deux défibrillateurs valent mieux qu’une
La survie suite à un arrêt cardiaque dépend essentiellement de l’efficacité de la réanimation. De ce fait, il est crucial d’intervenir le plus tôt possible afin de rétablir l’activité électrique normale du cœur. La défibrillation reste la méthode de réanimation utilisée par les urgentistes face à un arrêt cardiaque. Elle consiste à administrer au cœur un choc électrique puissant pour mettre fin à l’activité électrique anormale.
Son succès dépend du rythme cardiaque dysfonctionnel sous-jacent et du positionnement correct des électrodes de défibrillation qui délivrent le choc. Généralement, les électrodes sont fixées sur le devant et le côté de la poitrine, l’autre sur le devant et le dos. Contrairement aux défibrillateurs traditionnels, la DSED fournit des chocs séquentiels rapides au cœur à l’aide de deux défibrillateurs. Elle offre une seconde option de réanimation lorsque le positionnement standard n’est pas efficace.
Des essais réussis en centre hospitalier
Selon les derniers essais menés au Canada, la DSED doublerait les chances de survie des patients qui ne réagissent pas aux chocs classiques. Le deuxième choc améliorerait les chances d’éliminer l’activité électrique anormale persistante. Les données des ambulances néo-zélandaises pour la période 2020-2023 ont permis d’identifier environ 1 390 personnes susceptibles de bénéficier de cette nouvelle méthode de défibrillation. Le taux de survie de ce groupe n’a été que de 14 % avant l’application de ce protocole.
Dans le but d’améliorer ces statistiques, les protocoles de réanimation en Nouvelle-Zélande ont été mis à jour. Les spécialistes ont préconisé le recours à la DSED dès que la fibrillation ventriculaire ou la tachycardie ventriculaire sans pouls persiste après deux chocs avec la défibrillation standard. Le personnel hospitalier a été formé à cette nouvelle approche. Sur un total de 261 patients, 30,4 % de ceux traités avec la DSED ont survécu.
SOURCE : SCIENCEALERT
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